Posté le 03/10/22 à 12:02 | Partager! |
BRAINFOREST travaille quotidiennement à promouvoir les droits des défenseur∙se∙s de l’environnement au Gabon. Les populations autochtones, qui assurent pourtant une gestion durable des ressources au Gabon, subissent quotidiennement des violations de leurs droits fondamentaux, au profit des détenteurs∙rices de permis d’exploitation des ressources naturelles dans ces zones…
Dans le cadre du programme DEFI 2, l’organisation BRAINFOREST met en œuvre le projet « Promouvoir les Droits des Défenseurs de l’environnement au Gabon et améliorer leur système de protection ». Son objectif est de contribuer à la réduction des violations dont sont victimes les défenseur∙se∙s de l’environnement, et également prévenir les conflits qui peuvent naître entre ces défenseur∙se∙s et les détenteurs∙rices de permis d’exploitation des ressources naturelles dans ces zones.
Les violations dont sont victimes ces défenseur∙se∙s de l’environnement, que ce soit les organisations de la société civile ou les communautés locales des populations autochtones, liées en partie au fait que ces dernières ne maitrisent et ne connaissent pas suffisamment leurs droits. C’est dans ce contexte qu’intervient BRAINFOREST, avec la volonté de renforcer ces connaissances et d’appuyer les communautés locales que l’organisation soutient.
Le projet DEFI 2, au-delà de permettre à l’organisation de mener des actions concrètes sur le terrain, est une opportunité pour elle de renforcer ses propres connaissances et compétences sur les questions relatives aux droits humains, à travers notamment des sessions de formations ainsi que des partages d’expériences avec d’autres associations, qui représentent également une occasion pour nouer de nouveaux partenariats.
Et ensuite ? Il y a une réelle volonté de la part de l’association à poursuivre son action. En effet le projet a été mené à l’échelle d’une seule province, or ces problématiques touchent un grand nombre de communautés à travers le pays …
« Le droit au partage des bénéfices est une disposition légale du code forestier gabonais qui stipule en son article 251: « que pour promouvoir l’aspect social de la politique de gestion durable, il est mis en place une contribution notamment financière, alimentée par les titulaires de ces concessions pour soutenir les actions de développement d’intérêt collectif initiées par lesdites communautés. La nature et le niveau de cette contribution sont définis par le cahier de charges contractuelles lié à chaque concession. la gestion de cette contribution est laissée à l’appréciation des assemblées représentatives des communautés concernées. » Sur cette base légale les communautés de la province de la Ngounié riveraines des projets d’exploitation des ressources naturelles ont signé des cahiers de charges contractuelles avec certains opérateurs qui peinent à respecter leurs engagements.
Article initialement pupblié sur le site de Agir ensemble pour les droits humains