Posté le 23/03/23 à 17:45 | Partager! |
Ce mercredi 22 Mars 2023, au siège du Réseau Femme Lève-Toi (REFLET), s’est tenu l’atelier multi-acteur.rice.s du mois de Mars. Il s’est penché sur les réformes de la législation gabonaise en matière de droit des femmes, a impliqué les participant.e.s dans des cas pratiques dans l’objectif d’orienter les femmes victimes de violences basées sur le genre (VBG) mais a bien sûr permis de mettre en lien les correspondant.e.s-relais et les membres des organisations partenaires du projet (le groupe multi-acteur.rice.s).
L’atelier, novateur, a vu une pleine implication du groupe multi-acteur.rice.s dans les échanges avec les correspondant.e.s relais du projet Citoyennes Engagées, présent.e.s à l’occasion de leur première visite d’échange sur Libreville. Ce cadre a servi de prise de contact entre ces deux groupes appelés à travailler conjointement sur le projet.
Après les traditionnels tours de table et exercices de rappel des acquis des précédentes sessions, les participants ont bénéficié d'une formation portant sur l’état de lieux de la législation gabonaise relative aux droits des femmes.
Ce sont ces questions qui ont laissé libre cours aux réactions des participant.e.s, qui n’ont pas hésité à souligner le manque de vulgarisation de ces lois. Selon eux.elles, si la femme urbaine est partiellement informée des avancées législatives en matière de droit de la femme, c'est rarement le cas à l’intérieur du pays; les femmes y sont très peu informées et lorsqu’elles le sont, il n’est pas rare que ces lois soient mal comprises. De même a été souligné le manque d’effectivité de celles-ci. Il serait important que les textes qui protègent la femme gabonaise soient effectivement appliqués. Un vif échange qui a trouvé réponses dans la présentation de ces textes de lois par Messieurs Thierry A. OYONO et Shams M. MALONDA, bénévoles du ReFLeT.
La deuxième partie de cette journée a été consacrée aux dispositifs de prise en charge et d’orientation des victimes existants dans les localités de chacun.e, mené par les coordinatrices projet, Nesma BAH MBA et Erika OYANE. Les mécanismes de prises en charge psychosociale, juridique et judiciaire ont été présentés aux participant.e.s, pour leur communiquer les bonnes pratiques à adopter devant les situations de violation de droits des femmes. Ce focus a pris fin par des scénettes illustrant des situations de violences basées sur le genre (VBG) et de bonnes pratiques à tenir pour orienter les victimes.
Le projet Citoyennes Engagées est soutenu par l’Union Européenne (UE), l’Agence française de développement ( AFD) et l’ambassade de France au Gabon à travers le fond PISCCA.