Posté le 25/11/24 à 12:22 | Partager! |
JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ÉGARD DES FEMMES
Aujourd’hui, en ce 25 Novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes avec le projet ACT VBG cofinancé par l'Union européenne et l'ambassade de France. Le ReFLET en consortium avec AEDH et ID réaffirmons notre engagement dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), aux côtés de nos partenaires : DGDH, Commissariat central de Libreville, Commissariat d'AKANDA, Commissariat de SOGATOL ,Commissariat d'Owendo, AGP, La P'tite Dame, Radio Gabon, GMT, ACFG, Association Arc en Ciel, Association ZERO à ZERO, Association IBOGAÏNE, Centre SIRE, AWLN, Cri de Femmes, Centre d'Etude et d'Appui au Developpement, FENSED, REJEFEMAC, Soeurs Salesiennes de Don Bosco, SOS Femmes et enfants en détresse, AFRIYAN, HSL, Citoyennes Engagées et bien d'autres acteurs clés.
Dans le cadre du projet ACT VBG, et en collaboration avec les acteurs de la société civile membres de notre groupe multi-acteurs, nous avons élaboré une note de position adressée au gouvernement gabonais, qui met en lumière les défis et les solutions nécessaires pour protéger les femmes et les filles contre toutes les formes de violence.
Pourquoi cette note est-elle cruciale ?
Les violences basées sur le genre ne sont pas seulement des violations des droits humains, elles sont aussi des obstacles majeurs au développement et à l’égalité.
Cette note propose des recommandations clés pour :
✔ Renforcer le cadre juridique pour protéger les victimes et traduire les auteurs en justice,
✔ Développer des structures d’accueil et de prise en charge holistique pour répondre aux besoins juridiques, médicaux, psychologiques et sociaux,
✔ Renforcer la collaboration entre les autorités et la société civile pour une réponse collective et efficace.
Les statistiques sont alarmantes : malgré un cadre juridique prometteur au Gabon, les violences persistent dans de nombreux espaces, qu’il s’agisse de la sphère privée, professionnelle ou publique. Les obstacles financiers, le manque de ressources et de formation continuent de limiter les efforts des acteurs locaux.
Une action nécessaire et urgente
Cette note de position a été co-rédigée avec 23 acteurs de la société civile gabonaise, membres de notre groupe multi-acteurs, dans une démarche participative visant à mobiliser les ressources et expertises locales. Elle est soutenue par des OSC locales et internationales, et constitue un appel à l’action pour faire de l’élimination des VBG une priorité nationale.
Découvrez la note complète et nos recommandations
À travers cette publication, nous souhaitons également saluer le travail des OSC partenaires, des institutions, et des personnes engagées sur le terrain. C’est ensemble que nous pourrons créer un avenir où les femmes et les filles pourront vivre en sécurité, dans la dignité et avec les mêmes droits. Télécharger La Note de position ici
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