Posté le 07/03/23 à 11:34 | Partager! |
Cette loi fait évoluer la législation gabonaise en matière de droit de la famille. En effet, le droit de la famille gabonais a été pendant longtemps très attentatoire aux droits de la femme, cette dernière n’ayant que la place qui lui était dévolue par les traditions. On se souvient qu’elle ne pouvait avoir pour domicile que celui de son mari (article 144 ancien), qu’elle devait obéissance à son époux (article 252 ancien), que son conjoint pouvait lui interdire l’exercice d’une profession (article 261 ancien) etc. Ces réformes ont donc pour objectifs de renforcer le statut de la femme gabonaise et de la protéger contre toutes formes de violences et de discriminations. Consulter la loi n°004-2021 portant modification du code civil.
Il y a effectivement eu une redéfinition de la place de l’homme et de la femme dans la famille à travers l’article 253 nouveau. L’homme n’est plus « le chef de famille » (ancienne formulation), mais les deux époux gèrent désormais « conjointement » (nouvelle écriture) la famille. Au final, cette formulation est en phase avec la pratique sociale qui implique désormais la femme, au même titre que l’homme, à tous les niveaux de la société, en commençant par la cellule familiale
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